Admission
Prérequis : M1 spécialité mathématiques, informatique ou logique – ou équivalent.
Dossier : L'ouverture des inscriptions aura lieu le 1er mai 2020.
Prérequis : M1 spécialité mathématiques, informatique ou logique – ou équivalent.
Dossier : L'ouverture des inscriptions aura lieu le 1er mai 2020.
La suite naturelle de cette formation est la préparation d'un doctorat, soit en logique mathématique, soit en informatique (notamment fondamentale).
Un semestre de cours fondamentaux, un semestre de cours avancés, un stage d'initiation à la recherche.
Le LMFI est composé :
À la demande des élèves, les cours pourront être donnés en anglais.
Le stage/mémoire de M2 peut s'effectuer, avec l'accord des responsables, soit :
contact : Tamara Servi
Le LMFI a des partenariats avec les groupes de logique dan de nombreuses université européennes (Turin, Münster, Pisa, Freiburg, Florence...). Grâce au programme d'échange Erasmus+, les étudiants et enseignants des universités partenaires peuvent prendre part aux activités du LMFI. De même les étudiants et enseignants du LMFI peuvent prendre part aux activités de nos universités partenaires. La liste de toutes les universités partenaires de l'Université Paris Diderot peut être trouvée ici.
Erasmus+ vers le LMFI : Les étudiants en master des universités partenaires peuvent postuler pour étudier au LMFI (au 1er semestre, 2nd semestre, ou les deux). Les procédures et dates limites dépendent des universités partenaires (prendre contact avec un professeur de logique ou la personne responsable des échanges internationaux dans votre université).
Erasmus+ depuis le LMFI : Les étudiants de M1 à Paris Diderot ainsi que les étudiants du LMFI peuvent postuler à un échange dans une des université partenaire (4 à 10 mois). Pour plus de détails (procédures, dates, choix de destination, etc.) prendre contact avec Tamara Servi.
Vers le LMFI : Les étudiants de master dans une université étrangère qui souhaitent faire un stage de recherche (mémoire de master) à l'Université Paris Diderot peuvent prendre contact avec Boban Velickovic et Antonio Bucciarelli.
Depuis le LMFI : Les étudiants du LFMI ont aussi la possibilité de faire leur stage (mémoire de master) dans une université étrangère (ou en codirection entre Paris et l'étranger). Les étudiants intéressés peuvent prendre contact avec Tamara Servi.
La validation du M2 LMFI correspond à l'acquisition de 60 crédits ECTS selon les modalités suivantes :
Les cours d'ouverture sont à choisir dans la liste proposée par le M2 ou, après accord des responsables, parmi des unités d'un autre M2, par exemple dans le M2 Mathématiques Fondamentales ou dans le MPRI (Master Parisien de Recherche en Informatique).
0 ECTS, semestre 1
Prérequis | |
Validation | sans |
Enseignant | Patrick Simonetta et Pierre Letouzey |
Horaires hebdomadaires | 18 h CM |
4 ECTS, semestre 1
Prérequis | |
Validation | examen |
Enseignant | Tamara Servi |
Horaires hebdomadaires | 2 h CM , 2 h TD |
4 ECTS, semestre 1
Prérequis | |
Validation | examen |
Enseignant | Alessandro Vignati |
Horaires hebdomadaires | 2 h CM , 2 h TD |
4 ECTS, semestre 1
Prérequis | |
Validation | examen |
Enseignant | Alexis Saurin |
Horaires hebdomadaires | 2 h CM , 2 h TD |
8 ECTS, semestre 1
Prérequis | |
Validation | examen |
Enseignant | Paul Rozière et Hervé Fournier |
Horaires hebdomadaires | 4 h CM , 2 h TD |
4 ECTS, semestre 1
Prérequis | |
Validation | examen |
Enseignant | Francois Metayer |
Horaires hebdomadaires | 2 h CM |
Le cours présente les concepts fondamentaux de la théorie des catégories, illustrés de nombreux exemples. L’objectif essentiel est préparer l’accès aux applications actuelles des catégories en logique, en informatique théorique et en théorie de l’homotopie.
8 ECTS, semestre 2
Prérequis | En plus des notions de théorie des modèles du cours du premier semestre, des notions que l’on apprend typiquement au cours de la licence de mathématiques pourront être utiles pour comprendre les exemples et les applications. |
Validation | examen |
Enseignant | Tomás Ibarlucía |
Horaires hebdomadaires | 4 h CM |
Ce cours sera une continuation naturelle du cours de théorie des modèles du premier semestre. On cherchera à comprendre et classifier les modèles d'une théorie du 1er ordre donnée à travers les types que l'on peut réaliser ou omettre.
8 ECTS, semestre 2
Prérequis | Théorie de Galois. Des rudiments de théorie des modèles et de géométrie algébrique pourront être utiles. Des rappels seront fait en cours, si besoin. |
Validation | examen |
Enseignant | Silvain Rideau |
Horaires hebdomadaires | 4 h CM |
Depuis ses débuts, les corps valués ont toujours eu une place de choix parmi les structures étudiés en théorie des modèles. L'une des raisons de cet intérêt est que leur lien fort avec l’arithmétique et la géométrie ont permis l’introduction dans d’autres domaines des mathématiques des techniques de la théorie des modèles, avec pour résultat, dans la plupart des cas, la résolution de questions ouvertes dans ces domaines.
L’un des premiers exemples d'une telle interaction est les travaux d’Ax-Kochen et indépendement Ershov qui donnent une solution à une conjecture d’Artin sur l’existence de solutions à des équations homogènes sur le corps des nombres p-adiques. L’un des principaux intérêts conceptuels de leur preuve est qu’elle réduit une question sur (certains) corps Henséliens de caractéristique nulle, en l’occurence la description de leur théorie, à cette même question sur leur corps résiduel et leur groupe de valeur. L’idée de cette réduction se retrouve ensuite dans la plupart des travaux sur la théorie des modèles des corps valués.
Le but de ce cours sera, en commençant par les questions d’élimination des quantificateurs, puis en allant vers des questions de théories des modèles plus « géométrique », en passant par la théorie de classification de Shelah, d’illustrer l’omniprésence de ce principe dit d’Ax-Kochen-Ershov en théorie des modèles des corps valués. Nous essayerons aussi, dans la mesure du possible, d’esquisser certaines des applications récentes de la théorie des modèles des corps valués.
8 ECTS, semestre 2
Prérequis | |
Validation | examen |
Enseignant | Mirna Dzamonja |
Horaires hebdomadaires | 4 h CM |
La théorie des ensembles est connue pour des raisons diverses : pour sa prouesse en modélisation des mathématiques par certains et pour son agilité à manipuler la combinatoire de l’infini par d'autres. L’axiomatisation classique de la théorie des ensembles est donnée par les axiomes de Zermelo-Frankel avec l’Axiome du Choix (ZFC), mais elle connaisse des limitations. Une façon concrète de les étudier est donnée par la méthode du Forcing et les axiomes du forcing et leur positionnent par rapport de l’univers constructible L.
En suivant ce cours, l’étudiant déjà connaisseur des bases de la théorie axiomatique des ensembles, débutera sur les parties avancées du sujet. On expliquera la méthode du forcing, dont la preuve célèbre du fait que l’hypothèse du continu (HC) n’es pas démontrable en théorie des ensembles. En passant par d’autres exemples classiques du forcing, tels que l’Effondrement de Lévy, on sera naturellement amenés à l’étude d’itérations du forcing et d’Axiome de Martin, tout comme ces applications et les limitations.
8 ECTS, semestre 2
Prérequis | |
Validation | examen |
Enseignant | Boban Velickovic |
Horaires hebdomadaires | 4 h CM |
Les axiomes de grands cardinaux postulent l'existence de cardinaux ayant un degré de transcendance donné par rapport aux petits cardinaux et fournissent une superstructure pour l'analyse des énoncés mathématiques forts. L'étude de ces axiomes est en effet un courant dominant de la théorie moderne des ensembles. Par exemple, ils jouent un rôle crucial dans l'étude des ensembles définissables de réels et de leurs propriétés de régularité telles que la mesurabilité de Lebesgue. Bien que formulées à différents stades du développement de la théorie des ensembles et avec des motivations différentes, il s'est avéré que ces hypothèses former une hiérarchie linéaire allant jusqu'à l'incohérence. Toutes les propositions connues de la théorie des ensembles peuvent être évaluées dans cette hiérarchie en fonction de leur force de cohérence, et la structure émergente des implications fournit une image remarquablement riche, détaillée et cohérente des propositions les plus fortes des mathématiques telles qu'elles sont intégrées dans la théorie des ensembles.
8 ECTS, semestre 2
Prérequis | |
Validation | examen |
Enseignant | Antonio Bucciarelli et Claudia Faggian |
Horaires hebdomadaires | 4 h CM |
La théorie de la démonstration a connu au moins deux évolutions majeures au cours du siècle dernier suite aux théorèmes d'incomplétude de Gödel. La première a eu lieu dans les années 30, immédiatement après les résultats d'incomplétude, avec l'introduction et l'étude de la déduction naturelle et du calcul des séquents par Gentzen et du lambda-calcul par Church. Church montrait alors l'indécidabilité du calcul des prédicats via le lambda-calcul tout en introduisant un modèle de calcul universel tandis que Gentzen déduisait la consistance de divers systèmes logiques comme corollaire de l'élimination des coupures en calcul des séquents.
La seconde étape a eu lieu dans les années 60 avec la mise en évidence progressive, par le biais de la correspondance de Curry-Howard, des liens profonds entre preuves et programmes, depuis la correspondance entre lambda-calcul simplement typé et déduction naturelle propositionnelle minimale jusqu'aux diverses extensions de cette correspondance au second ordre, à la logique classique et jusqu'à l'émergence de la notion de linéarité en théorie de la démonstration. La logique linéaire a profondément renouvelé les liens entre la sémantique formelle des langages de programmation d'un côté et la théorie de la démonstration de l'autre. L'algèbre linéaire s'impose comme troisième pôle de cette correspondance, en mettant au centre la notion de ressource du calcul.
Le cours fondamental a traité de la première étape. Ce cours sera consacré aux développements depuis les années 60 et présentera les outils classiques pour l'étude de la correspondance de Curry-Howard. Après quelques rappels et compléments du cours fondamental, le cours se concentrera sur deux concepts fondamentaux, le second-ordre et la linéarité, et à leurs développements, notamment dans un cadre algébrique. On appliquera notamment les résultats du cours à l'étude de PCF, un langage de programmation idéalisé.
8 ECTS, semestre 2
Prérequis | On fera l’hypothèse que les étudiants connaissent les bases de la calculabilité (récursion primitive notamment) et de la complexité (P, NP). |
Validation | examen |
Enseignant | Olivier Bournez et Arnaud Durand |
Horaires hebdomadaires | 4 h CM |
L’objectif du cours est de présenter plusieurs point de vue sur la complexité venant de la logique, de la théorie de la récursion ou de l’analyse. Ces approches ont pour point commun de s’abstraire de la notion de machine (et de ses mesures associées comme le temps et l’espace) au profit d’une vision plus descriptive du calcul. Le cours vise notamment à étudier des formalismes logiques sous l’angle de leur pouvoir d’expression et à présenter de multiples caractérisations des classes de complexité usuelles.
Ces approches de le complexité dîtes descriptives ou implicites ont connu des applications importantes en théorie des bases de données, des langages de programmation ainsi que plus récemment autour de l’analyse des systèmes d’équations différentielles, ou autour de la compréhension de la puissance de modèles alternatifs de calculs basés sur la bioinformatique, ou le calcul analogique.
On visera à présenter dans un premier temps des résultats sur la complexité classique [8, 13], pour aller vers des extensions à des modèles algébriques comme le modèle de Blum Shub et Smale [3, 2], à espace continus comme les modèles de réseaux de neurones/deep learning [17], puis à temps et espace continu comme le modèle de Shannon [16].
8 ECTS, semestre 2
Prérequis | |
Validation | projet |
Enseignant | Pierre Letouzey |
Horaires hebdomadaires | 2 h CM , 2 h TP |
Une moitié des heures de ces modules consistera en des cours, l’autre en des TP sur machine. Ces cours se concluront par un projet à réaliser en Coq. Le contenu de ces cours est un prérequis pour le cours de théorie des types homotopiques.
4 ECTS, semestre 2
Prérequis | |
Validation | CC+examen |
Enseignant | Benoit Monin |
Horaires hebdomadaires | 2 h CM |
Ce cours est une continuation naturelle du cours "Calculabilité et incomplétude" du premier semestre. Les travaux de Godel, Church, Turing et d'autres, sur la définition formelle d'ensemble calculable, ont posés les bases sur lesquelles allait s'échafauder l'étude des degrés d'insolubilité : un important corpus de connaissances permettant de classer et comprendre l'univers des objets incalculables. Nous mèneront durant ce cours une étude détaillée de cet univers.
La calculabilité a aussi obtenu des succès majeurs en fournissant un cadre formel pour l'étude de certaines questions épistémologiques. Nous en verrons un exemple avec l'étude de l'aléatoire algorithmique. Nous verrons comment utiliser la calculabilité pour étudier avec une approche mathématique la question informelle de ce qu'est une suite de bits ``aléatoire''.
6 ECTS, semestre 2
Prérequis | Connaissances de base en théorie des catégories |
Validation | CC+examen |
Enseignant | Pierre-Louis Curien |
Horaires hebdomadaires | 2 h CM |
La théorie de l'homotopie, ou l'étude des espaces topologiques à déformation près, a fait surgir une branche de l'algèbre appelée algèbre homotopique, où sont développés les outils pour la description de structures où les lois telles que l'associativité ne sont plus vérifiées exactement comme en algèbre classique, mais à homotopie près, ces homotopies étant elles-mêmes sujettes à des cohérences, et ainsi de suite.
La théorie de l'homotopie a aussi une dimension logique, avec l'interprétation de la notion de type comme espace, de preuve d'égalité comme chemin dans un espace et de preuve d'égalité de preuves d'égalité comme une homotopie entre chemins. Ces liens ont donné naissance à la théorie homotopique des types. La notion de fibration, qui joue un rôle essentiel en théorie de l'homotopie, est intimement liée à la notion de substitution en théorie des types dépendants.
Le cours, qui fera suite au cours de théorie des catégories du premier semestre, mais peut être suivi par des étudiants ayant déjà acquis ces bases par ailleurs, introduira les notions importantes sous-jacentes au domaine: les catégories enrichies, les catégories de modèles, et différentes façons de définir les catégories supérieures, notamment via les ensembles simpliciaux. Seront abordés aussi des sujets connexes comme les opérades et les ∞-opérades, eux aussi issus de la topologie. Le cours s'appuiera en partie sur plusieurs ouvrages parus dans les années récentes (Categorical homotopy theory d' Emily Riehl, The homotopy theory of (∞, 1)-categories de Julia Bergner, From categories to homotopy theory de Birgit Richter, Higher categories and homotopical algebra de Denis-Charles Cisinski, Simplicial methods for higher categories de Simona Paoli, qui offrent autant de lectures d'approfondissement pour les étudiantes et étudiants intéressés), avec une attention portée aux liens avec la théorie homotopique des types.
4 ECTS, semestre 2
Prérequis | |
Validation | examen |
Enseignant | Vincent Danos |
Horaires hebdomadaires | 2 h CM |
Ce cours vise à présenter les fondements logiques et informatiques des blockchains (protocoles de communications, théorie des jeux), ainsi que des exemples de protocoles mis en oeuvre en particulier dans les crypto-monnaies et les smart-contracts. Nous consacrerons une partie substantielle du cours à l’examen de la "finance décentralisée” c’est-à-dire l’ensemble des contrats existants sur chaine qui reporoduisent et pour certains étendent les pratiques financières.
4 ECTS, semestre 2
Prérequis | |
Validation | CC+examen |
Enseignant | Brice Halimi |
Horaires hebdomadaires | 2 h CM |
Le cours sera consacré à cette question. Il examinera en particulier trois grandes raisons de déclarer « formelle » la logique : parce qu’elle recourt à des ressources discursives qu’on peut dire formelles (schématiques) ; parce qu’elle porte sur des formes (dont le statut est à préciser : « constantes logiques » pour Russell, « formes dérivées du quelque chose en général » pour Husserl, pour prendre deux exemples importants) ; parce qu’elle vise à une validité indépendante de tout contenu particulier (logique comme science universelle).
Ces trois grandes raisons ne sont pas nécessairement compatibles. Par ailleurs, l’examen de la question posée impliquera bien entendu la prise en compte de l’histoire de la logique, et une réflexion sur la situation de la logique entre philosophie et mathématiques. Ce sera l’occasion d’examiner l’enjeu de la « généralité absolue », c’est-à-dire celui de la possibilité d’une théorie portant sur absolument toutes choses en général.
Compétences visées : connaissance des enjeux philosophiques de l’histoire de la logique au XXe siècle.
Le candidat devra avoir validé une 1ère année de Master (M1), une Maîtrise ou un titre équivalent. Cette première année devra avoir été effectuée dans une spécialité mathématique, informatique, ou logique.
Afin de faciliter la mobilité internationale, l’Université Paris Diderot adhère à l’Agence Campus France. Les étudiants étrangers intéressés pourront trouver les détails de la procédure sur leur site. Les étudiants de pays relevant de la procédure Étude en France doivent candidater auprès de cet organisme avant mars 2020.
Les étudiants doivent déposer leur dossier et pièces justificatives sur le site de l'université du 1er mai au 10 juillet 2020.
Quelques informations sur les possibilités de bourses pour l'entrée en M1 ou M2 notamment à destination des étudiants étrangers :
La suite naturelle de cette formation est la préparation d'un doctorat, soit en logique mathématique, soit en informatique (notamment fondamentale). Pour un doctorat en informatique, la thèse peut éventuellement être préparée dans une entrerpise ou un organisme public de recherche (INRIA, CEA, ONERA, etc.). Ces dernières années, plus de la moitié des étudiants validant le M2 continuent en thèse.
Les débouchés principaux après le M2 et la thèse sont dans la recherche au sens large :