Scolarité M2 (sauf MIC, MIDS)
- Mme Chatoux
- bureau 5055
- 01 57 27 93 06
- Mme Prudlo
- bureau 5055
- 01 57 27 93 06
Validation | CC+examen |
Enseignant | Brice Halimi |
Horaires hebdomadaires | 2 h CM |
Années | Master Logique et Fondements de l'Informatique |
Le cours sera consacré à cette question. Il examinera en particulier trois grandes raisons de déclarer « formelle » la logique : parce qu’elle recourt à des ressources discursives qu’on peut dire formelles (schématiques) ; parce qu’elle porte sur des formes (dont le statut est à préciser : « constantes logiques » pour Russell, « formes dérivées du quelque chose en général » pour Husserl, pour prendre deux exemples importants) ; parce qu’elle vise à une validité indépendante de tout contenu particulier (logique comme science universelle).
Ces trois grandes raisons ne sont pas nécessairement compatibles. Par ailleurs, l’examen de la question posée impliquera bien entendu la prise en compte de l’histoire de la logique, et une réflexion sur la situation de la logique entre philosophie et mathématiques. Ce sera l’occasion d’examiner l’enjeu de la « généralité absolue », c’est-à-dire celui de la possibilité d’une théorie portant sur absolument toutes choses en général.
Compétences visées : connaissance des enjeux philosophiques de l’histoire de la logique au XXe siècle.
CONTENU – En quoi la logique est-elle formelle ? Le cours sera consacré à cette question. Il examinera en particulier trois grandes raisons de déclarer « formelle » la logique : parce qu’elle recourt à des ressources discursives qu’on peut dire formelles (schématiques) ; parce qu’elle porte sur des formes (dont le statut est à préciser : « constantes logiques » pour Russell, « formes dérivées du quelque chose en général » pour Husserl, pour prendre deux exemples importants) ; parce qu’elle vise à une validité indépendante de tout contenu particulier (logique comme science universelle). Ces trois grandes raisons ne sont pas nécessairement compatibles. Par ailleurs, l’examen de la question posée impliquera bien entendu la prise en compte de l’histoire de la logique, et une réflexion sur la situation de la logique entre philosophie et mathématiques. Ce sera l’occasion d’examiner l’enjeu de la « généralité absolue », c’est-à-dire celui de la possibilité d’une théorie portant sur absolument toutes choses en général.
-[1] J. MacFarlane, “Frege, Kant, and the Logic in Logicism”, The Philosophical Review 111, 2002 -[2] A. Rayo & G. Uzquiano (éds), Absolute Generality, Oxford University Press, 2006 -[3] F. Rivenc, L’Universalisme logique, Payot, 1993 -[4] P. de Rouilhan, “Tarski et l’universalité de la logique”, in F. Nef & D. Vernant, D (éds), Le formalisme en question. Le tournant des années 30, Vrin, 1998.